Mon avis sur iRacing est très changeant !
Emballé lorsqu'on est en période de réussite, très critique
lorsqu'on a à subir les défauts de la simulation.
Il faut avouer que l'enjeu est tellement grand parfois, que le tempérament pousse à
critiquer cette simu.... pourtant exceptionnelle !
Après un an d'achats et d'utilisation, mon avis sur iRacing est mitigé.
Il faut bien réfléchir avant de franchir le pas : iRacing est cher et pas
exempt de défauts.
Parfois, je regrette les 600 euros que j'y ai dépensés. Et ce montant va
continuer à grossir : obligatoire pour utiliser la simulation.
Les défauts et les manquements sont réels, et difficilement acceptables
parfois, quand on considère le prix que l'on a payé...
Parfois, je me dis que c'est une simulation "au-dessus de la moyenne" (heureusement,
pour le prix...)
Début 2010 : Je me dis que cette simulation est formidable !
Il faut beaucoup pratiquer, ne pas s'éparpiller.
Il faut utiliser chaque semaine à s'entraîner, prendre de l'assurance, peaufiner
ses trajectoires... et là, le plaisir vient !
Lorsqu'on est prêt, on peut participer aux courses.
Le prix et l'utilisation limitée :
Iracing est une simulation très chère, à l'achat et à l'utilisation.
Pour utiliser Iracing, il faut :
- payer les circuits et voitures que l'on utilise (entre 15 et 25 dollars l'unité),
- payer un abonnement pour pouvoir utiliser Iracing (13 dollars par mois ou 156 dollars
par an
L'investissement est à fond perdu :
La simulation est inutilisable dès qu'on arrête de payer l'abonnement
iRacing ne peut être revendu, même en ce qui concerne les
voitures et circuits achetés séparément. L'abonnement est strictement
personnel.
Début 2010
Mais le coût de développement est élevé. Il justifie le coût
de la simulation.
Le travail est continuel de la part du staff iRacing : il faut considérer le coût
des serveurs qui doivent être fonctionnels et assurer la charge 24 heures
sur 24.
Si iRacing était moins cher, il y aurait plus de monde. Mais plus de participants
nécessite plus de serveurs. Plus de participants pourrait également amener
des comportements différents...
L'élitisme d'iRacing fait que ce sont vraiment des passionnés qui participent.
Pas d'utilisation en dehors d'Internet :
La connexion sur le site Internet d'Iracing est indispensable pour utiliser Iracing.
Début 2010 :
Ce sont les serveurs d'iRacing qui sont utilisés.
Pour que le classement soit impartial et sans tricherie possible, il faut que tout soit
gérer par le staff iRacing, seul garant de l'honnêteté du jeu.
Avec iRacing, on paie extrêmement cher... pour ne rien posséder !
Avec Iracing, on est prisonnier de son achat : obligé de continuer à payer
si on ne veut pas tout perdre.
Début 2010 :
Sur iRacing, on paie un plaisir de jeu, et il est énorme.
On n'est pas obligé de tout acheter.
Lorsqu'on a goûté au plaisir d'iRacing, c'est dur, voir impossible, de
s'en détacher.
Le nombre d'abonnés :
Le prix élevé de la simulation fait que le nombre de participants
reste limité.
De plus, on ne peut connaître le nombre exact d'abonnés actifs, puisque
toute personne qui s'abonne, même 1 mois, reste comptabilisée comme utilisateur
d'Iracing. C'est donc la grande inconnue quant au nombre de participants.
Début 2010 :
Parce que l'on peut interrompre son abonnement et le reprendre ultérieurement,
en conservant
évidemment circuits et voiture.
iRacing est une simulation qui s'envisage dans la durée.
Depuis la baisse de prix, iRacing est devenu bien plus abordable. Le nombre de participants
augmente.
De plus, en effectuant un certain nombre de courses durant un championnat, on bénéficie
d'un crédit iRacing pour acheter voitures ou circuits.
Le problème est que si les grilles de départ sont peu remplies, les
courses s'effectuent entre pilotes de niveaux très différents. Ce qui
diminue l'intérêt, aussi bien pour les meilleurs que pour les moins bons.
Depuis la baisse de prix, iRacing est devenu bien plus abordable. Le nombre de participants
augmente.
Il y a plus de monde, évidemment, dans les séries les plus appréciées.
Fonctionnement :
Le programme d'utilisation des voitures et circuits est définit par iRacing.
Pour chaque voiture, on utilise un circuit toute une semaine (voir
ma page calendrier) Seuls les voitures et circuits signalés dans le calendrier
peuvent être utilisés en réseau. On peut seulement *tester* individuellement
les autres voitures et circuits que l'on possède mais qui ne sont pas dans le
programme de la semaine ou dont on ne possède pas la licence.
Début 2010 :
La meilleure façon de progresser et de prendre du plaisir, c'est de s'entraîner
longuement sur la même piste.
Une semaine entière permet de trouver suffisamment de temps pour s'entraîner,
faire des qualifications et participer aux courses.
Il existe maintenant la possibilité de "hoster" des parties : pour $3.00,
on peut configurer une session complète (practice, qualification, course) et accueillir
d'autres pilotes.
Si on ne possède pas le circuit ou la voiture d'un championnat, on ne peut, évidemment,
y participer.
Même si on possède la voiture pour effectuer un championnat, il peut arriver
qu'un nouveau circuit soit intégré et nécessaire à acheter.
Début 2010 :
Les circuits sont superbes !
Brands Hatch, le dernier sorti, est une merveille à piloter.
On attend Zolder avec impatience.
Le côté commercial :
iRacing est basé essentiellement sur l'argent et répond à une
logique avant tout commerciale.
Il faut toujours payer pour acquérir des circuits et des voitures.
De nouveaux circuits et voitures sortent régulièrement... qui peuvent remplacer
les précédents achats et les rendre inutilisables, au moins temporairement
(voir la Siver Crown).
Début 2010 :
Logique commerciale... encore faut-il qu'elle soit rentable.
iRacing nécessite beaucoup de frais de développement et de maintenance.
Participer à iRacing, c'est soutenir ce concept.
iRacing ne ressemble à aucune autre simulation. iRacing est d'une telle qualité que
toute autre simulation est bien fade à côté...
La langue : anglais obligatoire.
Tout est en anglais dans iRacing. L'interface du jeu, les aides, règlements
et manuels d'utilisation.
Même en cas de problème ou de réclamation, il faut s'exprimer en
anglais.
Pour tout problème d'utilisation, il faut cependant reconnaître que
le support iRacing est très réactif.
Début 2010 :
Il y a peu de problème sur iRacing.
Au cas où, ce site est là pour aider. Et il y a le forum très actif
: Iracing.fr/forum
Le réalisme de la simulation :
Sans conteste, on a, dans l'ensemble, un très bon ressenti à la conduite
des voitures d'iRacing. Le retour de force, les sons, tout est bien simulé.
Par contre, le moteur physique est ancien, basé sur NR2003.
Sur iRacing, il faut *absolument* freiner du pied gauche. C'est indispensable pour obtenir
les meilleures performances, particulièrement dans deux situations :
1 Au freinage : Accélérer en même temps que l'on freine permet d'éviter
le blocage des roues. Cela raccourci énormément la distance de freinage.
2 Dans les virages : Accélérer et freiner en même temps permet de
garder le contrôle de la voiture et d'éviter cette tendance à partir
en toupie.
On peut le constater en écoutant les bruits moteurs des autres voitures en vue
cockpit.
L'aérodynamisme n'est pas géré correctement. Sur une monoplace,
on peut détruire l'avant de la voiture et conserver les mêmes performances.
(iRacing est conçu avant tout pour la course en ovale, où l'aérodynamisme
n'a pas ou peu d'incidence)
Début 2010 :
iRacing progresse à grand pas. Le coût d'iRacing fait aussi que les améliorations
sont constantes.
A chaque "build" (mise à jour) de nouvelles fonctionnalités apparaissent.
Le plaisir de conduite :
iRacing est élitiste. Les bons moments sont pour les pilotes ayant le plus
d'habileté. Pour d'autres, moins adroits, c'est parfois "la peur au ventre" que
l'on roule, de peur de perdre des points de SR (Safety Rating) lors de sorties de route
ou collisions.
iRacing a des défauts de conception (un choc à l'avant n'aura pas forcément
d'incidence sur le comportement de la voiture), et pourtant, des règles intangibles.
Début 2010 :
Rouler, rouler et encore rouler.
Comme toute simulation, iRacing est difficile à pratiquer au début. Mais
les résultats (et les satisfactions) finissent par arriver.
De plus on dispose de différents classements (dont différents challenges)
dans iRacing :
- Lorsqu'on n'est pas très bon, on peut viser un bon Safety Racing : on se concentrera
sur la régularité plus que sur la performance.
- On peut se concentrer sur un championnat, une série.
- On peut viser un classement en Time Trial
Chacun peut trouver son challenge dans iRacing. Et la consultation, avec satisfaction,
de ses statistiques, de sa progression.
Le retour de force :
Ma première impression était :
"très agréable (équivalent de Race 07)"
Cependant, en comparant longuement le retour de force sur toutes les voitures de Iracing,
j'en arrive à ce constat (personnel) :
- le ressenti du retour de force est très variable en fonction de chaque voiture
: on a l'impression que la puissance et les effets ont été modifiés
spécifiquement pour différencier les sensations de conduite. Cela se ressent
particulièrement en comparant la Mazda et la Lotus
Sur la Mazda le volant offre une résistance normale à la rotation : on
peut choisir sa trajectoire avec précision.
Sur la Lotus, le volant offre très peu de résistance à la rotation
: il est très difficile de maintenant le volant en position.
Dur (sur les bosses) et mou (dans la direction), le retour de force sur la Lotus est
un véritable supplice.
Début 2010 :
L'effet sur le retour de force peut être corrigé / modifié en jouant
sur certains réglages : steering ratio et caster (pour la Lotus)
Le comportement et les physiques des voitures s'améliorent : La Dallara et la
Corvette bénéficient de ces améliorations et sont très plaisantes à conduire.
Le retour de force s'avère être un handicap pour réaliser de
bons temps.
Son action la plus puissante concerne le revêtement du circuit (en effet,
les circuits d'Iracing reproduisent les aspérités et les bosses).
Cependant, on arrive souvent au résultat suivant :
- faible ressenti à la rotation (particulièrement pour la Lotus ou les
voitures d'ovale (Impala, Silverado),
- ressenti puissant au roulage.
En conséquence, on a du mal à maintenir le volant droit à cause
des cahots ressentis continuellement.
Bref, on comprend pourquoi les meilleurs résultats sont obtenus sans retour de
force !
Un peu léger pour une simulation qui se veut "real simulator".
Début 2010 :
Le problème est le même pour toutes les simulations. On ne peut obliger à utiliser
le retour de force.
Et puis la différence de matériel entre les pilotes doit jouer énormément.
Quel avantage cela doit-il être d'avoir un pédalier CST ! (voir
ma page)
Début 2011 :
Quand je compare le retour de force d'Iracing avec le ressenti sur la Formula Master
de Race On... je suis déçu.
Sur Race On, on sent l'adhérence des pneus dans le volant, les amorces de glissade.
Sur Iracing, de bons pilotes préfèrent rouler sans retour de force.
Sur Iracing, on sent comme si la route avait des aspérités. C'est d'ailleurs
ce qui avait impressionné au départ : Iracing reproduit tellement fidèlement
les circuits, que l'on sent la moindre bosse !... Mais est-ce réaliste ? Après
réflexion, le scan du circuit au laser ne doit pas permette d'enregistrer les
bosses au centimètre près ? D'ailleurs, sur Mid-Ohio, certains se plaignaient
de ne pas ressentir de bosses.
Le comportement des autres joueurs :
C'est évidemment primordial en matière de simulation automobile. Bien
que la "sanction" du SR oblige, normalement, à une certaine prudence
et un respect des autres pilotes, ça n'est pas toujours le cas.
On peut toujours se faire heurter par l'arrière et sortir de la piste sans pouvoir
faire quoi que ce soit.
Il existe une procédure de "Protest" qui permet de contester ou de dénoncer
un comportement. Mais elle doit être faite en anglais, avec arguments et preuves
si possible.
Début 2010 :
Les pilotes sont très corrects dans 99% des cas.
Evidemment, on sent que certains sont plus timorés alors que d'autres semblent
pleins de fougue.
Mais plus on monte en licence, et plus les courses sont propres.
Là encore, le prix de la simulation fait qu'elle est pratiqué en bonne
partie par des gens "d'un certain âge" et on ne retrouve pas la "folie" des
serveurs rFactor ou Race.
Début 2011 :
Plus ça va, plus les comportements "dérapent". Si la majorité des
pilotes sont respectueux, il y a néanmoins de plus en plus d'incivilités...
Le système des licences :
On passe, successivement, du niveau Rookie aux licences D, C, B et A.
Ca n'est pas représentatif de la qualité de pilotage. Une simple participation à quelques
courses ou Time Trial (sans obligation de résultat) permet de passer dans la catégorie
supérieure.
Evidemment, chaque licence permet d'utiliser voitures et circuits spécifiques.
Il faut donc que le "client" progresse facilement pour qu'il achète
!
Le problème est pour les autres pilotes : cela créé des niveaux
de pilotage disparates : les IA sur rFactor sont meilleurs que certains pilotes sur
iRacing !
Début 2010 :
Dans les licences supérieures (A et B), les pilotes s'appliquent. Le sérieux
du plus grand nombre s'impose naturellement aux nouveaux arrivants.
Début 2011 :
Maintenant, le système de "Fast Track" permet d'accéder trop
rapidement en licence A.
Conclusion :
Si on veut se faire plaisir : rFactor ou GTR Evolution
Si on veut s'investir à fond (dans tous les sens du terme : temps et argent) et
que l'on recherche la compétition et les émotions : iRacing
Début 2010 :
Si on veut se faire plaisir : on pratique iRacing, à fond, sérieusement.
Les satisfactions sont énormes sur cette simulation. Pour peu qu'on s'applique,
et qu'on voie les compteurs grimper : iRating et points aux championnats. |